C'est ma lecture "Feel Good" a moi.
Et je m'attarderai aujourd'hui sur les "Brèves de Comptoir" : Ces petites potacheries de bar, parfois très intéressantes, moi ça me fait marrer.Le genre de livre que tu ouvres comme ça et dont tu lis les quelques phrases... puis tu te surprends a rigoler, tu tournes les pages ca peut durer 30 secondes comme 5 minutes ça te repose l'esprit quand t'as pas trop envie de réfléchir... et ca marche !
Le dernier volume des Breves de Comptoir est sorti récemment et Jean-Marie GOURIO annonce que c'est l'ultime... qu'il n'y en aura plus après... tristesse !.
«Pendant trente ans, les Brèves auront été ma musique. Mon obsession. Mon bonheur. Les comptoirs ! Les gens qui parlent en buvant un verre. Qui rient. Qui pleurent. Qui rêvent. Qui déraisonnent. Qui déconnent. Pour moi, la vie est là. Je continuerai toute ma vie à traîner dans les bars. À écouter les gens. À les aimer. Mais désormais, ces mots resteront là ou ils sont nés. Dans le bar. Collés sur les murs. Tombés au sol. Finie, la cueillette.
En 1985, elles naissaient dans la grande salle commune de rédaction de Hara-Kiri et Charlie Hebdo, ou nous avions un comptoir. J'y ai entendu ma première Brève : "Est-ce qu'une plante carnivore peut être végétarienne ?" Choron, Cavanna, Reiser, Gébé, Wolinski, Cabu riaient ! Leurs visages illuminaient le coeur et l'esprit du jeune homme que j'étais. Aujourd'hui, ils sont tous morts, et ils me manquent. Ce livre de Brèves est le dernier de la série. Je ne ramasserai plus le raisin des mots. Ce qui n'empêchera pas la belle vigne de pousser. Entrez dans les cafés. Enivrez-vous ! Tout est là !»
Voici une interview donnée il y'a quelques semaines au micro de Bernard LEHUT sur RTL :
http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/jean-marie-gourio-publie-le-petit-troquet-des-breves-de-comptoir-son-ultime-recueil-7780217262
Et quand y'en a plus, y'en a encore !
http://www.lecerclepoints.com/livre-grand-cafe-breves-comptoir-jean-marie-gourio-9782757845813.htm
Je m'enivre et je me surprends a rire de ces discussions de comptoir pas toujours piquées des vers mais térriblement jubilatoires. Merci Monsieur GOURIO ! Ce n'est qu'un aurevoir !
Bonne journée
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