Karen Joy Fowler - Nos années sauvages

Livre lu en Juin 2016

Pourquoi j'ai choisi ce livre : 
J'ai choisi ce livre a cause de la présentation t'en a faite Fiona (Pretty Books) sur sa chaine youtube et sur son blog. J'ai déja eu eu grâce a elle de bien jolies surprises de lecture et je me suis dit que l'enthousiasme avec lequel elle en parlait ne pouvait être que présage donc je me suis dit : En avant pour une nouvelle découverte !

4eme de Couverture :
Il était une fois,; deux sœurs, un frère et leurs parents qui vivaient heureux tous ensemble.
Rosemary était une petite fille très bavarde, si bavarde que ses parents lui disaient de commencer au milieu lorsqu'elle racontait une histoire. Puis sa soeur disparut. Et son frère partit. Alors elle cessa de parler... jusqu’à aujourd'hui.
C'est l'histoire de cette famille hors normes que Rosemary va vous conter et en particulier celle de Fern, sa sœur pas tout a fait comme nous....

Mon avis :
Aucun doute, l'écriture de l'auteur est plutôt fluide, l'histoire peut paraître décousue de prime abord, mais ce sentiment s'estompe dès les 100 premières pages lues... On a envie de comprendre la particularité de cette sœur pas comme les autres, un peu de patience et de la, tout va s'éclairer grâce a un rebondissement, un petit détail qui vient prendre place et qui donne un charme particulier au récit. Passé ce petit plaisir, difficile de comprendre les enjeux et la finalité du bouquin, un manque d'approfondissement ? La mise en valeur de certains aspects qui semble moins intéressants en faveur d'autres qui auraient pu donner le petit pétillant a l'histoire, Une lecture mi figue mi raisin malgré un thème intéressant. Ce n'est que mon avis, et je ne suis de fait pas surpris par rapport a ce que j'ai pu lire après coup sur la toile a propos de ce bouquin.  Sympathique sans etre un grand livre.... 370 pages écrites en gros caractères. Y'a pas de quoi fouetter un chat, ça se lit tranquillement et on passe un bon moment !

Nos années sauvages

Karen Joy Fowler

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Citations :
Le langage a cet effet sur les souvenirs : il les simplifie, les solidifie, les momifie. Une histoire souvent répétée est comme une photographie dans un album de famille; elle finit par remplacer l’événement qu’elle était censée représenter.

« Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse » est notre principe le plus élevé et le plus évolué. Et sans doute le seul réellement nécessaire ; tous les autres en découlent ; nous n’avons pas besoin des dix commandements. Mais si vous croyez comme moi, que la moralité commence avec Dieu, alors il faut se demander pourquoi il nous a dotés d’un instinct qui nous en éloigne.

Mon frère et ma soeur ont eu une vie extraordinaire, mais je n'étais pas là et je ne peux pas vous raconter cette partie de l'histoire. Je m'en suis tenue à celle que je connaissais, la mienne. Cependant tout ce que j'ai dit ne parle que d'eux, un contour à la craie de l'espace qu'ils auraient dû occuper. Trois enfants, une histoire.

Nous les nommons sentiments parce que nous les ressentons. Ils ne prennent pas naissance dans notre cerveau, mais dans notre corps.[...] : on n'a aucun contrôle sur ce que l'on éprouve, seulement sur ce que l'on fait.

Bande son :



Scott Joplin - Maple leaf rag
Belle soirée !