Livre lu en Mai 2016
Pourquoi j'ai choisi ce livre :
J'avais beaucoup aimé "Le plus bel endroit du monde est ici" écrit a quatre mains avec Care Santos. (Chronique ici) J'ai vraiment été séduit par la jolie couverture de cette édition poche tout juste sortie que je me le suis procuré en me disant que cela pouvait être aussi joli que "Le plus bel endroit du monde est ici"
4eme de Couverture :
Samuel de Juan est un professeur d'Allemand solitaire qui aime se réfugier dans la littérature et la musique classique. De sa bulle, il ne s'échappe que pour donner ses cours à l'université. Mais au lendemain d'un révéillon du Nouvel An, une visite inattendue vient bouleverser ses habitudes. Un grattement derrière la porte... Un chat.
Qui pouvait imaginer que le félin ferait troquer à Samuel sa vie d'ermite pour une vie d'aventures et mettrait sur son chemin un savant lunatique et une belle femme mystérieuse ?
Samuel n'est pas au bout de ses surprises....
Mon avis :
Si j'ai vraiment aimé "Le plus bel endroit du monde est ici", je suis un peu plus mitigé avec "L'amour en Minuscules". La couverture est magnifique, le texte de la 4e de couverture est intéressant, la lecture commence, les chapitres ont beau être courts et très rapides à lire, je me suis un peu perdu a travers les personnages, leurs intentions, certaines des explications et démonstrations surement pleines de bon sens que recèle ce roman. Un petit roman initiatique, un livre passerelle vers d'autres livres, vers d'autres formes, Quelques jolies citations qui ne sont pas toujours de l'auteur, le personnage de Samuel semble guidé par le destin et par cet homme un peu mystérieux, "écrivain" a ses heures, une sorte de compagnon spirituel. Et je pense que ce coté "spirituel" m'a un peu dérouté. Ce qui fait que ma lecture a été mitigée, j'ai eu l'impression, même si j'ai saisi le happy-end, de ne pas avoir tout compris... Voila ce que je peux dire sur ce petit roman de 318 pages. D'autres personnes sur la toile ont aimé plus que moi. Un jour peut être j'y reviendrai... ou pas...
Citations :Tout amoureux éprouve la tentation d’explorer le passé de la personne aimée. C’est un moyen de mieux la comprendre et, peut-être, de ne pas la décevoir.
Nous n’acceptons pas le hasard dans notre vie quotidienne lorsqu’il se montre trop capricieux.
Par essence, l’être humain est contradictoire. Toi-même tu achètes un paquet de tabac sur lequel figure la mention « Fumer tue » et tu allumes en ce moment une deuxième cigarette. Et pourtant, tu ne souhaites pas mourir, ce n’est pas contradictoire ?
On peut allumer des milliers de bougies à partir d’une seul e, et la vie de la bougie ne s’en trouve pas abrégée. Le bonheur ne diminue jamais pour avoir été partagé.
Bouddha
L’amour est une fleur délicieuse, mais il faut avoir le courage d’aller la cueillir sur les bords d’un précipice affreux.
Stendhal – de l’amour
Profite pleinement des petites choses car peut-être un jour, regarderas tu derrière toi et te rendras-tu compte que c’étaient de grandes choses.
Robert BRAULT (en ouverture du livre)
-Il reste beaucoup de mots a inventer. Pourquoi le mot "Orphelin" existe-t-il pour désigner l'enfant qui perd sa mère tandis qu'il n'y a pas de mot pour la mère qui perd son enfant ? Souffre t'elle moins ?
- Tu as raison. Et maintenant que j'y pense, j'ai aussi un concept qui manque de mot : L'amour en minuscules.
- L'amour en minuscules ?
- Oui. C'est peut être la seule découverte dont je me sente orgueilleux, me lançai-je avec exaltation. On fait une bonne action de rien du tout, et cela déclenche une cascade d’événements qui nous rendent notre amour au centuple. Et a la fin, même si l'on veut revenir au point de départ, ce n'est plus possible. Parce que l'amour en minuscules a effacé tout chemin de retour ver ce que l'on était auparavant.
Lorsque je m'achète un roman , j'ai pour habitude de le garder dans son emballage jusqu'a ce que j'aie le sentiment d'avoir mérité la récompense.. A ce moment la je m'offre le livre avec un plaisir non dissimulé. Tous les gens seuls que je connais , ont recours a ce type de rituels. On me présenta un jour un type qui s'écrivait des lettres. Lorsqu'il recevait sa propre missive, dûment affranchie, il l'ouvrait avec soin et la lisait comme si elle venait de très loin. Ensuite, il méditait une journée entière sur son contenu. et, le jour suivant, répondait avec un grand luxe de détails. La lettre apparaissait tamponnée trois jours plus tard et tout recommençait.
Grace au courrier, je crois que cet homme réussit à devenir assez ami avec lui même.
Bande son :
Mendelssohn - Romance sans Paroles
John Coltrane - A Love Supreme
J'avoue en garder un excellent souvenir mais pas plus de souvenirs que ça finalement!! Je sais que j'avais apprécié ma lecture sans me souvenir de quoi ça parle réellement...
RépondreSupprimerContente que tu l'aies un tant soit peu apprécié ;-)
Merci pour ton commentaire que je viens de voir !
SupprimerJe pensais le lire parce que j'avais bien aimé "Le plus bel endroit du monde est ici" aussi. Mais plutôt par curiosité. Tu me refroidis un peu...
RépondreSupprimerEt je crois bien qu'entre temps tu l'as lu et qu'il ne t'a pas forcément emballé....
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