Livre lu en Aout 2016
Rentrée Littéraire Aout / Septembre 2016
Pourquoi j'ai choisi ce livre ?
Ce livre fait partie de la rentrée littéraire des éditions JC Lattes pour Septembre 2016.
C'est le résumé de sa quatrième de couverture qui m'a intrigué et attiré.
C'est également l'occasion de découvrir une nouvelle auteure que je n'avais encore jamais lue jusqu'à présent.
4eme de Couverture
C'est une histoire simple, universelle. Après huit ans d'amour, Adrian quitte A pour une autre femme.
Beaux rivages est la radiographie de cette séparation.
Quels que soient notre âge, notre sexe, notre origine sociale, nous sommes tous égaux devant un grand chagrin d'amour.
Les livres rassemblent davantage que les baisers.
J'ai écrit Beaux rivages pour tous les quittés du monde. Pour ceux qui ont perdu la foi en perdant leur bonheur. Pour ceux qui pensent qu'ils ne sauront plus vivre sans l'amour et qu'ils ne sauront plus aimer. Pour comprendre pourquoi une rupture nous laisse si désarmés. Et pour rappeler que l'amour triomphera toujours. En cela, c'est un roman de résistance.
Nina BOURAOUI est notamment l'auteur de La Voyeuse interdite (prix du livre inter 1991), Garçon manqué, La vie heureuse. Mes mauvaises pensées (Prix Renaudot 2005). Appelez-moi par mon prénom et Standard. Ses livres sont traduits dans le monde entier.
Mon avis
Je pourrais commencer ma critique par le début de cette quatrième de couverture. J'en reviendrai à paraphraser uniquement la très juste phrase "Beaux rivages est la radiographie de cette séparation." ou en tout cas d'une séparation.
Quand on a vécu huit ans avec une personne, on ne peut immanquablement tout oublier du jour au lendemain. Ainsi nous allons suivre pas à pas A dans cette rupture, un état dépressif va très logiquement s'installer au fil des courts chapitres Et si A était tout simplement un reflet de nous-mêmes. Je pense que l'auteur a voulu utiliser ce sujet "Universel" qu'est la rupture dans ses travers les plus logiques. Une femme quittée, un autre amour, une rupture difficile à admettre, la rivalité entre deux femmes, au travers d'un blog. Un "triangle" amoureux. A ne coupe pas totalement les ponts avec Adrian, espère. Adrian, semble indécis, je le soupçonne même de laisser de faux espoirs à A. A quant à elle, doit tout faire pour s'en sortir malgré ses pensées, malgré sa souffrance, elle doit digérer cette rupture. Obstinée à vouloir tenter de regagner ce qu'elle a perdu, elle n'y parvient pas forcément.
Et puis un jour, A va faire la rencontre de Sacha. Exit la souffrance, Exit Adrian, très voire trop rapidement (La quatrième partie est hélas beaucoup trop courte ! A tort ! D'ailleurs se connaissaient-ils depuis longtemps ?) Le bonheur revient ou en tout cas une certaine ébauche du bonheur ?. Mais qu'est-ce que le bonheur ? A s'interroge, a-t-elle retrouvé un certain sens a sa vie ? Furtif , ou pas. Tout porte à le penser mais hélas cette dernière partie ou la vie de A bascule est hélas beaucoup trop rapide. Dommage, c'est un minuscule point négatif à mes yeux de ce joli roman bardé de très belles invitations à la réflexion dans lequel tout un chacun peut,et va forcément s'identifier. Nous avons tous plus ou moins vécu des ruptures amoureuses que le temps n'efface pas. Est-ce que tout amour est effaçable malgré le fait que la vie doive continuer ? J'en doute. En tout cas ce roman fait réfléchir sur ce thème sans tristesse, ni pessimisme, dans son écriture très fluide. Le livre se lit très bien, j'ai passé un bon moment et j'ai beaucoup aimé ma lecture.
Citations
Alors que moi je reste au bord, je ne veux plus prendre de risque, mais il n’y a pas de vie sans risque, non, pas de vie, ou alors, on reste chez soi, à l’abri du danger, alors que le vrai danger est à l’intérieur de nous, c’est là que ça craint, sous l’oreiller, dans le sable, les yeux fermés, les mains sur les oreilles, c’est quand on ne veut plus rien savoir que la vérité dévore.
L’amour est ce qu’il y a de plus incertain : sublime dans son envol, hideux quand il se brise sans prévenir.
(…) il dit que la vie est comme un fil que l’on déroule et si l’on tire trop fort, il se brise. (…)
On ne tire jamais de traits définitifs, on le sait, le passé est un serpent qui mord.
Lire un extrait :
Bande Son :
Fauve - Les hautes lumières
Julien DORE - On attendra l'hiver
Ressources :
La Grande Librairie 29/09/16
L'auteur parle de son livre.
Le Parisien du 22/08/16
L'express du 19/08/16
Tient il a l'air vraiment chouette ce livre !
RépondreSupprimerEt la bande son que tu as choisis, surtout "Les hautes lumières" (que j'adore !!!) me donne encore plus envie de découvrir ce livre ! :)
Coucou toi ! Comment vas-tu ?
SupprimerIl l'est j'ai vraiment passé un tres bon moment de lecture malgré mon 4 étoiles.
COncernant la bande son : Je ne la choisis pas, ce sont les quelques morceaux généralement a quelques titres près qui sont choisis par l'auteur et que l'on entend dans le livre.
Comme si quelquefois il suffisait d'une chanson pour batir une histoire autour.
Les choix des auteurs sont quelquefois surprenants de pertinence par rapport aux propos de l'auteur. J'en ai encore fait l'expérience cette semaine...
Bisous Bisous :-)