Bonjour a tous !!! Après 5 mois d'écoute, le jury composé de 20 blogueurs, dont je fais partie cette année, a arrêté son choix sur 5 livres audio parmi les 10 soumis à leurs votes. Voici les 5 finalistes de l'édition 2018 du Prix Audiolib :
J'ai été très heureux, cette année encore, de faire partie de ce jury et remercie toute l'équipe d'Audiolib pour toute la confiance accordée durant plus de deux ans. Malgré un emploi du temps très chargé ces derniers mois, j'ai déjà hâte d'être a l'an prochain pour découvrir et vous faire découvrir d'autres auteurs, d'autres lecteurs et d'autres surprises.
Prix Pulitzer Roman etranger préféré des libraires palmares livres hebdo rentrée littéraire 2015
Livre audio écouté
dans le cadre du Prix Audiolib 2018
Pourquoi j'ai choisi ce livre :
J'ai recu ce livre audio dans le cadre de ma participation, cette année encore, au jury pour le Prix Audiolib 2018.
4eme de Couverture : Cora, seize ans, est esclave sur une plantation de coton dans la Géorgie d’avant la guerre de Sécession. Abandonnée par sa mère lorsqu’elle était enfant, elle survit tant bien que mal à la violence de sa condition. Lorsque Caesar, un esclave récemment arrivé de Virginie, lui propose de s’enfuir, elle accepte et tente, au péril de sa vie, de gagner avec lui les États libres du Nord. De la Caroline du Sud à l’Indiana en passant par le Tennessee, Cora va vivre une incroyable odyssée. Traquée comme une bête par un impitoyable chasseur d’esclaves qui l’oblige à fuir, sans cesse, elle fera tout pour conquérir sa liberté. L’une des prouesses de Colson Whitehead est de matérialiser l’« Underground Railroad », le célèbre réseau clandestin d’aide aux esclaves en fuite qui devient ici une véritable voie ferrée souterraine, pour explorer, avec une originalité et une maîtrise époustouflantes, les fondements et la mécanique du racisme. À la fois récit d’un combat poignant et réflexion saisissante sur la lecture de l’Histoire, ce roman est une oeuvre politique aujourd’hui plus que jamais nécessaire.
Mon avis :
Underground Railroad, a fait grand bruit lors de sa sortie papier et très franchement, cela m'a fait peur. J'ai pensé que l'ouvrage n'était pas pour moi. Puis il s'est installé, et a obtenu de nombreux prix. Son arrivée chez Audiolib et plus particulièrement sa nomination dans le cadre du prix audiolib 2018 m'ont bousculé.... c'est toujours un réel plaisir de bousculer sa zone de confort, même lorsqu'on ne s'y attend pas, qu'on se considère comme pas intéréssés par une oeuvre, c'est comme si on me disait "Mais, tu passes a coté de quelque chose !" et à juste titre. Je suis passé a coté de quelque chose. Le livre a obtenu de nombreux prix et son portage en livre audio par Aissa MAIGA est une vraie réussite... vraiment... On met le CD dans le lecteur et.... on ne le lache plus jusqu'a la fin.... Voila... y'a pas a dire grand chose... y'a des livres qui ne nous parlent pas dès les premiers moments de leur sortie... il suffit d'une voix, de quelque choses de difficilement explicable, peut être d'une sensibilité particulière pour que le livre (sous la forme audio dans ce cas la), se révèle, révèle son secret, et vienne se placer plutot en haut dans mon classement final pour ce prix audiolib 2018, et vienne même se poser en coup de coeur sans trop se poser de questionsgrace à l'interprétation de Aïssa MAIGA.
Je remercie Pauline et toute l'équipe d'Audiolib pour l'envoi de ce livre audio et m'excuse pour le délai lamentable de retard dans mes chroniques.
Pourquoi j'ai choisi ce livre : J'ai recu ce livre audio dans le cadre de ma participation, cette année encore, au jury pour le Prix Audiolib 2018. Bien que la lecture de ce style de livres, ne soit pas dans mes habitudes, j'ai été heureux de pouvoir découvrir cette auteure et cet ouvrage.
4eme de Couverture :
Cornouailles, une ferme isolée au sommet d'une falaise. Battus par les vents de la lande et les embruns, ses murs abritent depuis trois générations une femille... et ses secrets.
1939. Will et Alice trouvent refuge auprès de Maggie, la fille du fermier. Ils vivent une enfance protégée des ravages de la g uerre. Jusqu'àà cet été 1943 qui bouleverse leur destin.
Eté 2014 : La jeune Lucy, trompée par son mari, rejoint la ferme de sa grand-mère Maggie. Mais rien ne l'a préparée à ce qu'elle va y découvrir.
Deux étés, séparés par un drame inavouable. Peut-on tout réparer soixante-dix ans plus tard ?
Après le succès de La meilleure d'entre nous, Sarah Vaughan revient avec un roman vibran, qui a tout pour séduire les lecteurs de L'ile des oubliés, d'Une vie entre deux océans et de La Maison des hautes falaises.
Mon avis : Et celui-ci sera très court.... Bien que "La ferme du bout du monde" de Sarah VAUGHAN n'est pas mon style habituel de lecture, il n'en demeure pas moins que ce livre qui a démarré discrètement, et à tout de même conquis plus de 100 000 lecteurs est une invitation au voyage, qu'il permet de passer un bon moment, de se détacher du quotidien et de se détendre. Ces dernières semaines, je n'en attendais pas moins... On peut reprocher toutefois des longueurs dans l'écriture mais j'ai beaucoup aimé les alternances d'époqu. et on passe un moment agréable a l'écoute de cette version audio lue par la comédienne Julie POUILLON.
Merci encore a Pauline et toute l'équipe d'Audiolib pour l'envoi de cet ouvrage, et mille excuses et pardons pour les retards de publication des chroniques.
Citations : (...), la ferme est plus isolée et impitoyable que jamais. Car au pied de ses falaises et de ce promontoire il n'y a rien que l'Atlantique bleu pétrole... Puis l'Amérique, inconnue et invisible. Alors , elle est une ferme du bout du monde. Le genre de lieu où les règles habituelles peuvent être infléchies, rien qu'un peu, et où les secrets demeurent enfouis. Qui pourrait bien les répéter ? Et qui pourrait bien les entendre ? Cette maison est comme un aimant, elle ramène à elle ceux qui s’en éloignent trop.
Pourquoi j'ai choisi ce livre :
Bakhita a fait très grand bruit dès de sa sortie en librairie en Aout 2017.
Je me méfie toujours un peu des buzz littéraires quand ils sont importants. Je fais partie de ceux qui préfèrent laisser tranquillement le livre s'installer, faire son petit bonhomme de chemin et le lire ensuite. Du coup, je ne me le suis pas procuré, par "peur". Pour avoir vu en librairie ce petit pavé à plusieurs reprises... c'est plus la crainte que le sujet ne me plaise pas qu'autre chose qui m'a un peu freiné. Et puis, inévitablement, Audiolib est passé par la en proposant non seulement une version audio de ce roman, mais qui plus est une version, "lue par l'auteur." Donc double sentiment : A la fois la surprise de cette publication doublée d'une certaine crainte...
Présentation du livre par son auteure :
4eme de Couverture :
Elle a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l'esclavage. rachetée à l'adolescence par le consul d'Italie, elle découvre un pays d'inégalités, de pauvreté et d'exclusion.
Affranchie ) la suite d'un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.
Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte. Avec une rare puissance d'évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d'âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu'elle soit razziée.
Mon avis :
J'expliquais dans mon introduction, que j'étais assailli par une crainte a l'écoute de cet ouvrage, même deux : La peur que l'histoire ne me plaise pas mais également la crainte liée au choix de faire lire un livre par son auteur. Plus d'une fois, et encore cette année dans le cadre du prix, j'ai émis l'idée, et je pense que je ne suis pas le seul membre du jury a le penser... qu'oser cela est a double tranchant... soit c'est bien, soit c'est plutot "Casse gueule" pour dire les choses comme elles sont. En clair, l'exercice est très difficile.... Je me souviens d'une écoute de "Boussole" par Mathias ENARD qui m'avait laissé perplexe. Et dans le cas de ce roman, on ne peut pas dire que la version audio lue par Véronique OLMI soit une grande réussite... C'est fort dommage.... En effet, j'ai noté à plusieurs reprises des cassures de ton dans la diction du texte, et une voix semblant chevrotante par moments. Je suis allée au bout de mon écoute malgré tout, avec quelques pauses et le sentiments que ces défautes s'estompaient au fil du roman... (vous voyez, y'a pas que du négatif hein !). Bakhita est un roman historique, bourré de qualités malgré cela, le texte est fort, beau, interessant et j'avoue qu'en pensant a la vie chaotique et au combat de cette femme qui, captive, puis esclave devant fuir a travers le monde va devenir une sainte, j'ai bien fait de continuer ma lecture jusqu'au bout tant véronique OLMI s'est inspirée de cette histoire réelle, et ca c'est un véritable point fort du roman avec beaucoup d'empathie et de justesse, les descriptions, les narrations sont malgré tout magnifiques et je suis pret a en oublier l'aspect vocal de ma lecture tant j'ai été touché par cette histoire et par ce texte, qui a certains moments, avait des allures de film.
C'est pas pour rien si au cours de mes recherches et de mes balades, j'ai trouvé un film au sujet de cette Sainte.... film que je n'ai pas encore regardé mais dont je vous posterai la bande annonce.
Du coup, comme malgré tout j'ai été séduit... et je me dis que... ce livre, il a tout de même sa place, c'est un livre de 2017 a ne pas manquer.... même si sa version audio peut ne pas plaire... je me dis, qu'il a tout de même ses chances de continuer sa course dans le cadre du prix.
Si vous ne l'avez pas encore découvert, découvrez le sans attendre... faites vous votre idée, en audio comme en livre papier. Mais c'est un livre a ne pas manquer ! Peut etre pas un coup de coeur pour cette version audio mais je me dis qu'il a tout de même une place dans mon top 5... et je suis pret, malgré tout a le sauver car c'est un livre fort de cette année 2017/2018.
Merci encore a Pauline et toute l'équipe d'Audiolib pour l'envoi de cet ouvrage et mille pardons pour les retards de chroniques....
Bon courage a Bakhita !!! je suis persuadé que malgré tout il y'a quelque chose a en retirer...
Citations : Elle se tait et elle sourit. Elle attend. Elle sait très bien attendre. Elle a eu tant de maîtres, elle a reçu tant d'ordres fous, elle sait que se taire est souvent la plus prudente des attitudes. Son nom, elle ne l'a jamais retrouvé. Elle n'a jamais su comment elle s'appelait. Mais le plus important n'est pas là. Car qui elle était, enfant, quand elle portait le nom donné par son père, elle ne l'a pas oublié....Cette enfant, qui aurait du mourir dans l'esclavage a survécu, cette enfant était et reste ce que personne jamais n'a réussi à lui prendre... Elle voudrait leur dire comme la vie est rapide, ce n'est qu'une flèche brûlante et fine, la vie est un seul rassemblement, furieux et miraculeux, on vit on aime et on perd ceux que l'on aime, alors on aime à nouveau et c'est toujours la même personne que l'on cherche à travers toutes les autres. Il n'y a qu'un seul amour. Elle ne sait pas comment elle s'appelle.Elle ne sait pas en quelle langue sont ses rêves. Elle se souvient de mots en arabe ,en turc,en italien ,et elle parle quelques dialectes.Plusieurs viennent du Soudan et un autre de Vėnėtie. Les gens disent《 Un mélange 》 .Elle parle un mélange et on la comprend mal.On doit tout redire avec d'autres mots.Qu'elle ne connaît pas. Mais cette envie de vivre qui la saisit là, dans cette captivité où elle est moins considérée qu'un âne, est comme une promesse qu'elle se fait : elle veut vivre. Cette pensée est à elle. Personne ne peut la lui prendre. Bakhita comprend qu'on peut tout perdre, sa langue, son village, sa liberté. Mais pas ce que l'on s'est donné. On ne perd pas sa mère. Jamais. C'est un amour aussi fort que la beauté du monde, c'est la beauté du monde.
La vie était un carnaval aux masques trompeurs, à la joie factice, une fête susceptible de si vite s’interrompre.
Ressources La grande Librairie
52 Minutes avec Véronique OLMI
Entrée libre - France 5
Bande annonce du film Bakhita Ce film date de 2009 Bonne journée !
Pourquoi j'ai choisi ce livre :
J'ai "choisi ce livre", ou pas ... disons qu'avant d'être séléctionné par Audiolib dans le cadre du prix cette année, j'avais remarqué sa sortie en format papier, et, très honnettement, je m'étais flanqué d'un "Oui... A l'occasion"... Et puis, alors que je n'ai ni vu arriver les multiples distinctions que ce livre à reçues : Prix du premier Roman, Prix Fémina des lycéens, puis Prix "Envoyé par la poste", voila qu'Audiollb, que je remercie encore pour l'envoi le glisse subrepticement dans la selection de livres audio en lice pour le prix Audiolib 2018.... et la, hop, je me suis dit "L'occasion fait le larron, En avant pour Ma Reine"
Je remercie Pauline ainsi que toute l'équipe d'Audiolib pour l'envoi de cet ouvrage et m'excuse encore 1000 fois pour le retard dans les chroniques...
4eme de Couverture
Vallée de l'Asse. Provence. Été 1965. Il vit dans une station-service avec ses vieux parents. Les voitures qui passent sont rares. Shell ne va plus à l'école. Il est différent. un jour, il décide de partir. Pour aller à la guerre et prouver qu'il est un homme. Mais sur le plateau qui surplombe la vallée, nulle guerre ne sévit. Seuls se déploient le silence et les odeurs du maquis. Et une fille comme un souffle, qui apparaît devant lui. Avec elle, tout s'invente et l'impossible devient vrai. Il lui obéit comme on se jettte du haut d'une falaise. Par amour. Par jeu. Et désir d'absolu.
Ma reine est une ode à la liberté, à l'imaginaire, à la différence. Jean-Baptiste Andrea y campe des personnages cabossées, ou plutot des êtres en parfaite harmonie avec un monde où les valeurs sont inversées, et signe un conte initiatique tendre et fulgurant.
Présentation du livre par son auteur :
Mon avis :
Entre "Ma reine" et moi, ca n'a pas été le grand amour, disons le clairement.
aussi bien au niveau du texte que de la narration dans le cadre du livre audio que j'ai écouté et abandonnée apres.... 1h15...
Ok le pitch de 4eme de couverture promet une ode a la liberté, à la différénce et à l'imaginaire..."
Ne nous y méprenons pas, Ma reine est un premier roman.... il y'a des premiers romans qui marquent et d'autres qui laissent le lecteur, l'auditeur perplexe.
OK Shell est un garcon différent des autres qui "fugue" pour prouver à sa famille, et surtout à lui même qu'il veut et sait s'en sortir dans la vie ... très bien ... De la, il quitte son chez lui et va rencontrer une demoiselle, de qui il va etre a la merci (tomber amoureux ?), et ils vont vivre des p'tites aventures.... Nous sommes en Provence.... et étrangement, rien que l'idée qu'un jeune garçon avec un handicap soit à la merci d'une jeune demoiselle... dans ce qu'on appelle le jeu du "chevalier et de la reine", me fait froid dans le dos. Deuxième chose, nous sommes en Provence, et en Provence, quelqu'un, du nom de Marcel Pagnol a évoqué cette idée, dans "Le temps des secrets", Voir le film "Le chateau de ma mêre de Yves Robert en 1991 pour ce qui est des relations entre le jeune Marcel et la petite Isabelle.... qui ... jouent à ce jeu la, ou si ce n'est pas le cas, un jeu s'en approchant.... dabgrereusement....
De la, je n'ai cessé, malgré ma lecture d'avoir cette image en tête d'utiliser, outre peut etre un jeu et des faits véridiques chez Pagnol, un ressort romanesque ou l'auteur tire des ficelles à partir de quelque choses qu'il a lui même peut-être vu, ou lu, et voulu exploiter différemment.
Sauf que la ssauce n'a pas prise.... en tout cas pour moi. Hélas !
Deuxième point, que j'avais hélas déja évoqué dans un post.... j'ai horreur que l'on infantilise, a l'écrit comme a l'oral, les relations entre un enfant et un autre dans un livre comme dans un livre audio.
Pourquoi parce que deux enfants ou plutot deux adolescents parlent doit on user un langage plutot qu'un autre? Pourquoi lorsqu'un comédien fait parler des adolescents, il est obligé de leur donner un ton .... abetissant, je trouve cela moralement déplacé... On dit souvent que l'adolescence est peut etre considéré comme l'âge bête, ce n'est pas une raison pour le marquer encore plus dans une lecture a voix haute... d'autant que l'adolescence est bien la periode entre l'enfance et l'age adulte, il se peut quelque fois, et il ne faut pas le négliger, que les ados puissent nous en apprendre plus sur nous mêmes que nous l'imaginons. Si possible sans niaiserie enfantine, vocale ou écrite de la part des auteurs ce serait le top.
Du coup, du fait de ces deux points la, j'avoue que je suis resté un peu sur ma faim avec ce roman et apres 1h15 d'écoute (sur 4 h c'est beaucoup...) je n'y ai pas ressenti l'engouement suscité par l'obtention de ces deux prix... peut être que j'ai eu tort de ne pas persévérer... mais je trouvais, a cause du parallele fait plus haut que c'était suffisant.... autossuffisant.
Dommage !
Je ne doute pas que ce premier roman ait séduit bon nombre de lecteurs et de jurys, hélas je suis passé a coté. Désolé
Se procurer ce livre audio chez notre partenaire Audiolib Citations : Je n'arrive pas à compter et quand je veux écrire, toutes les lettres se mélangent dans ma tête, s'emberlificotent dans mon bras et sortent comme un nid de spaghetti au bout de ma plume. Parce que je n’étais pas tout à fait comme tout le monde, les gens n’imaginaient pas que je pouvais être drôle et faire des blagues.
Dès qu'il avait refermé la porte, j'étais allé écouter, j'avais appris à la maison que c'était comme ça qu'on entendait les choses les plus intéressantes, les gens parlaient mieux derrière les portes.
Mais j'avais une reine, je savais déjà que je ferais tout pour elle, pas parce que j'avais juré mais parce que j'en avais envie, et j'ai pensé que c'était peut-être ça, être un héros: faire des choses qu'on n'est pas obligé de faire.
Les filles, ça jacasse, ça trahit à tour de bras, on ne peut jamais leur faire confiance.
Pourquoi j'ai choisi ce livre : J'ai recu ce livre dans le cadre du Partenariat Audiolib et du Prix Audiolib 2018. 4eme de Couverture
"Venge nous de la mine", avait écrit mon père. Ses derniers mots. Et je le lui ai promis, poings levés au ciel apr-s sa disparition brutale. J'allais venger mon frère, mort en ouvrier. Venger mon père, parti en paysan. Venger ma mère, esseulée à jamais. J'allais punir les Houillères et tous ces salauds qui n'avaient jamais payé poour leurs crimes.
Mon avis
Eh bien je pense que concernant ce titre mon avis sera très court. J'ai beaucoup de mal a entrer dans l'oeuvre de Sorj Chalandon, depuis "Profession du père", qui fut ma première lecture papier de cet auteur et qui fut soldée par un abandon, je crois d'ailleurs n'en avoir meme pas parlé sur le blog... on dirait que la rime s'est produite "Chalandon / Abandon" cette fois-ci encore, malgré la prestation du comédien Stéphane BOUCHER, et les deux heures d'écoute éffectuées, je suis vraiment désolé mais, je pense que ces ouvrages ne sont tout simplement pas pour moi.
Je remercie toutefois Pauline du Service Presse Audiolib pour l'envoi de cet ouvrage et m'excuse à nouveau du retard de publication de ces chroniques
Se procurer ce livre audio chez notre partenaire Audiolib Extrait : Je n’avais pas honte. Moi aussi, j’étais un ouvrier. Pour toujours. Paris ne changerait rien, je le savais. Mais il fallait que je quitte le bassin. Je ne voulais pas d’un horizon de terrils. De l’air âcre des cheminées. Je ne pouvais plus passer devant les grilles de la mine, croiser les gars sur leurs mobylettes. Baisser les yeux face aux survivants. Entendre le souffle des chevalements que seul mon Jojo avait le droit d’imiter. J’étais épuisé des hommes à gueules de charbon. Je ne supportais plus de voir leurs mains balafrées, entaillées, leurs peaux criblées à vie d’échardes noires. Les regards harassés me faisaient de la peine. Même le dimanche, même nettoyés dix fois, les cous, les fronts, les oreilles racontaient la poussière de la fosse. Et mon frère disparu.
Pourquoi j'ai choisi ce livre :
Le livre "La tresse" a fait grand bruit chez les blogueurs comme dans la presse lors de sa sortie en version papier ! Je suis ravi d'une part qu'Audiolib ait proposé une version audio de ce premier roman, qui plus est, avec la belle surprise de décovrir que l'auteure s'est prétée au jeu de la lecture à voix haute dans cette version.
4eme de Couverture :
Trois femmes, trois vies, trois continents. une même soif de liberté.
Inde, Smita est une intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l'école.
Sicile. Giulia travaille dans l'atelier de son père. Lorsqu'il est victime d'un accident, elle découvre que l'entreprise familiale est ruinée.
Canada. Sarah avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu'elle est gravement malade.
Liées sans le savoir par ce qu'elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est réservé et décident de se battre. Vibrantes d'humanité, leurs histoires tissent une tresse d'espoir et de solidarité.
Suivi d'un entretien inédit avec l'auteure.
Présentation du livre par son auteure :
Mon avis :
A la fois court et magnifique, la tresse est un roman remarquable sur le destin de trois femmes à différents points de la planête, qui ne se connaissent pas, dont la vie n'est pas facile et qui vont essayer de s'extirper de leur carcan personnel.Elles ne se connaissent pas, pourtant un petit quelque chose les relie. Leur vie a elles trois ne sont pas pas forcément la meilleure, et, au cours de cet ouvrage, nous allons suivre un petit peu ces vies, et leurs méthodes de résilience dans une société qui n'est pas toujours idéale.
Ce que j'ai apprécié dans la version audio de ce roman; c'est le fait que les voix des trois femmes soient assurées par trois personnes différentes dont l'auteure du roman. Et le mélange de ces trois voix en fait un tres bel enregistrement .
Petit bémol, il m'a néanmoins été difficile de rentrer dans cet ouvrage malgré les trois interpètes et les personnages, mais au fil de mon écoute, ceci c'est estompé et fort heureusement.
J'ai tendance a souvent répéter que faire lire un livre audio par son auteur peut etre assez intelligent comme cela peut être casse-gueule. Et j'ai vraiment été surpris par l'aisance de lecture de Laetitia COLOMBANI dans cet enregistrement, qui aidée des comédiennes Estelle Vincent et Rébécca MARDER pour la lecture audio de cet ouvrage, se retrouvera très certainement vers le haut de mon classement en vue de la sélection finale qui sera dévoilée aux alentours du 17 Juin pour ce prix.
Citations : "Accepter que le monde change, et changer avec lui. Les entreprises familiales qui refusent d'évoluer ferment les unes après les autres dans le pays? Aujourd'hui il faut voir grand, plus loin que les frontières, c'est une question de survie ! Évoluer ou mourir, il n'y a pas d'autre choix."
Elle sait qu’ici, dans son pays, les victimes de viol sont considérées comme les coupables. Il n’y a pas de respect pour les femmes, encore moins si elles sont intouchables. Ces êtres qu’on ne doit pas toucher, pas même regarder, on les viole pourtant sans vergogne. On punit l’homme qui a des dettes en violant sa femme. On punit celui qui fraye avec une femme mariée en violant ses sœurs. Le viol est une arme puissante, une arme de destruction massive. Certains parlent d’épidémie ? Une récente décision d’un conseil de village a défrayé la chronique près d’ici : deux jeunes femmes ont été condamnées à être déshabillées et violées en place publique, pour expier le crime de leur frère parti avec une femme mariée, de caste supérieure. Leur sentence a été exécutée.
L'image que vous renvoie le miroir doit être votre alliée, non votre ennemie.
Elle imagine ce que sa mère dirait : un homme à la peau sombre, qui n'est même pas chrétien ! Elle serait mortifiée. La nouvelle ferait le tour du quartier. Alors Giulia aime Kamal en secret. Leurs amours sont clandestines. Ce sont des amours sans papiers.
L'amour est volatile, (...), il s'en va, comme il vient, parfois, d'un coup d'ailes. Il est parfois doux de penser que tout a une fin, que le plus grand des tourments peut s'arrêter, demain.
Pourquoi j'ai choisi ce livre :
Ce livre fait partie de la sélection initiale pour le prix Audiolib 2018
Je remercie Pauline et toute l'équipe de la confiance accordée depuis plus de deux ans, et m'excuse pour le retard avec lequel les chroniques sont arrivées.
4eme de Couverture
- Trois morts, c'est exact, dit Danglard,. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistess, les zoologies. Nous, en aucun cas. Ce n'est pas de notre compétence.
- Ce qui'l serait bon de vérifier dit Adamsberg. J'ai donc rendez-vous demain au Muséum d'histoire naturelle.
- Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
- Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés
- Assassinés, répéta le commandant Danglard, Par l'araignée recluse ?
Mon avis
Brrr rien qu'a la relecture a voix haute du pitch de 4eme de couverture ci-dessus, j'en frissonne encore !!!
Et a juste titre, cette année, si un livre audio se démarque de la sélection je crois bien que c'est celui-ci !!! J'ai eu des coups de coeur, sur cette sélection mais celui-ci a une place un peu particulière et représente a mes yeux dans cette sélection, le livre audio qu'il faut écouter absolument.
Pourtant, entre Fred Vargas et moi, le courant au départ ne passait pas.
Pour preuve, une chronique pas très enchantée d'un livre papierque j'avais faite il y'a quelques temps de la même auteure.
Lorsque Audiolib nous a proposé dans sa sélection pour le prix Audiolib 2018, "Quand sort la recluse", autant dire je n'étais pas très emballé.... Quasiment dans le même temps ou j'ai reçu ce livre audio, sont sorties des des vidéos youtube de l'enregistrement du Seigneur des Anneaux, toujours et encore pour Audiolib (qui a vraiment frappé fort cette année...) lus par... Thierry JANSSEN également... et la ! la claque !
Le déclic était la. J'ai mis le disque dans le lecteur et... je suis "parti en voyage."
Quand sort la recluse Lu par Thierry JANSSEN c'est tout simplement génial !
On ne s'ennuie pas une seule seconde, les personnages sont bien marqués, on ne voit pas le temps passer à l'écoute du texte et on se laisse embarquer....
Voila un livre que je n'aurais pas lu s'il n'était pas paru en version audio.
Ma chronique vous parait peut etre trop enthousiaste ? Que nénni, juste dire les choses comme elles sont quand il le faut. Laisser parler son coeur et ses ressentis. Cela ne peut être plus vrai !
Cette année ce livre audio sera vraisemblablement numéro 1 de mon top 5....
. Les avis des autres membres du jury du Prix Audiolib 2018A Propos de livres Azilis Baz'Art Bouquinovore Enna Lit Jelydragon Knit Spirit L'antre de Luciole Les lectures de Meuraie Les pages de lecture de Sandrine Lire relire LivreOVert Mes échappées livresques Parenthèse de caractère Sur ma table de nuit Sylire We are all made about books
Extrait Audio :
Se procurer ce livre audio chez notre partenaire Audiolib Citations : Les êtres remplis d'une si haute idée d'eux mêmes n'ont jamais envisagé de chuter un jour. Quand cela se produit, ces êtres se vident, effarés, impréparés, leur substance s'évapore dans la stupeur de l'échec. Pas de milieu, pas de nuance, pas d'anticipation. Ainsi sont ils. Dis-moi, comment ça s'appelle cette manière de parler qui consiste à emmerder l'autre en le questionnant sans cesse pour lui faire cracher ce qu'il ne sait pas mais qu'il sait ? La maïeutique. Et qui a inventé ce truc ? Socrate
Livre lu en Janvier 2017 Partenariat avec les éditions Julliard
Prix maisons de la presse 2017
Livre réecouté dans le courant de l'année 2018 dans le cadre de sa sélection au prix Audiolib 2018
Pourquoi j'ai choisi ce livre :
Ce qui m'a intrigué dans le choix de ce livre, c'est tout d'abord le titre "arrête avec tes mensonges" et l'idée que je m'étais faite que quelqu'un pourrait dire au romancier "arrête de mentir dans tes romans". Ensuite c'est l'idée de découvrir pour la première fois un livre de Philippe BESSON, l'an dernier, j'ai beaucoup lorgné "Les passants de Lisbonne" sans jamais me le procurer, j'en avais d'ailleurs vu un extrait dans les citations quotidiennes qui passent sur Facebook. Cela sera peut-être chose faite que de lire ce livre un jour... le texte de la quatrième de couverture du présent ouvrage m'a également intéresse.... et je remercie le Service Presse des éditions Julliard de m'avoir envoyé ce livre. Ce fut un grand plaisir, quelques mois plus tard, de retrouver et de réecouter/redécouvrir ce livre dans sa vetrsion audio inédite , dans la sélection initiale pour le prix Audiolib 2018. Quatrième de Couverture : Quand j'étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter "arrête avec tes mensonges". J'inventais si bien les histoires, parait-il, qu'elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J'ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier. Aujourd'hui; voilà enfin que j'obéis à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre. Autant prévenir d'emblée : pas de règlement de comptes, pas de violence, pas de névrose familiale. Mais un amour quand même. Un amour immense et tenu secret. Qui a fini par me rattraper. Vidéo de présentation éditeur :
Mon avis : Lorsque j'ai commencé la lecture de ce livre, je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre et je suis tombé bien loin de mon idée de départ, exposée plus haut, je me suis senti un peu mal à l'aise au début de l'ouvrage car je n'avais jamais lu de livres sur le thème exposé dans ce livre. J'étais à la fois loin de ma première idée mais pas trop... En effet, "Arrête avec tes mensonges" c'est un livre vérité sur un amour tenu secret, un premier amour, une relation amoureuse entamée 25 ans plus tôt entre l'auteur et Thomas. Entre deux adolescents que tout oppose : l'un est plutôt studieux et réservé, l'autre plutôt rebelle. L'un ne va pas accepter cette relation et l'autre, plutôt hypersensible, qui connait sa différence, va chercher à la cultiver, et va vouloir vivre cette relation envers et contre tout. Dans les années 80 c'est encore un tabou, mais c'est un amour qui aura a jamais marqué la vie de l'auteur puisque la personne qu'il va rencontrer va lui rappeler ce premier amour. Un amour blessant, clandestin. Le genre d'amour si fort qu'on ne peut le vivre qu'une seule fois dans une vie, des instants voués à disparaître à jamais. Ce livre c'est aussi une occasion de rendre hommage et d'expliquer peut être une sorte de lien entre tous ses romans précédents et une façon de découvrir Philippe BESSON autrement pour ceux qui le connaissent. Une bonne lecture du mois de janvier, dans laquelle, la plume touchante et sensible de l'auteur, fait de ce texte un roman poignant sur la difficulté d’être soi dans certains contextes sociaux ou familiaux.
Mon avis à propos de la version en livre audio : La version en livre audio qui m'a été envoyée par Audiolib dans le cadre du Prix Audiolib 2018 a été une belle surprise . Que dire de plus sinon le double plaisir que j'ai eu a l'écouter, et pour venir agrémeenter cette première chronique, je voudrais rajouter que, pour moi l'écoute de cette version, lue par la voix d'Antoine LEIRIS vient élever cet ouvrage au rang de coup de coeur, avec tres belle restitution, touchante, sensible et très bien réalisée. Un très bon choix de lecteur de la part d'Audiolib. Ce livre fera assurément partie des 5 premiers nominés pour la phase finale du prix Audiolib. Je remercie Pauline et toute l'équipe d'Audiolib pour l'envoi de cet ouvrage et adresse toutes mes excuses pour le retard de publication des chroniques :( Parfois, il faut peu de mots pour décrire une sensation de lecture ou d'écoute... J'avais déja pas mal écrit de choses dans mon avis en 2017, je trouvais normal d' etre simple et clair quant à sa version audio très agréable et touchante à mes yeux. Hop et un coup de coeur ! Un !
Petit aparté au sujet d'Antoine LEIRIS Allez hop, puisque je vous parle d'Antoine LEIRIS, je me permets de faire un petit aparté pour vous signifier son livre "Vous n'aurez pas ma haine" que j'ai lu et qui devrait trôner dans toutes les bibliothèques tant il est magnifiquement interprété par André DUSSOLIER pour Audiolib Toujours. Et vous pourrez en trouver la chronique ici. Fin d'aparté !
(...) les gens de l'Education Nationale devaient penser qu'il fallait nous protéger du présent, nous enfermer dans le passé, nous obliger à connaitre nos classiques, à nous maintenir dans notre état de petits singes savants (...)
Avez-vous remarqué comme les paysages les plus beaux perdent leur éclat dès que nos pensées nous empêchent de les regarder comme il faudrait?
Pourquoi moi ? (...) Il dit : parce que tu n'es pas du tout comme les autres, parce qu'on ne voit que toi sans que tu t'en rendes compte. Il ajoute cette phrase, pour moi inoubliable : parce que tu partiras et que nous resterons. J'ai les larmes aux yeux en recopiant les mots. Le sentiment amoureux, il me transporte, il me rend heureux. Mais il me brûle aussi, il m'est douloureux, comme sont douloureuses toutes les amours impossibles. J'écoute uniquement les chansons, parce qu'elles disent la vérité. Plus elles sont bêtes, plus elles sont vraies. D'ailleurs, elles ne sont pas bêtes. Qu'est-ce qu'elles disent ? Elles disent : « Ne me quitte pas... Ton absence a brisé ma vie... » Ou « Je suis une maison vide sans toi... Laisse-moi devenir l'ombre de ton ombre... » Ou bien « Sans amour, on n'est rien du tout... »
J'ai dix-sept ans. Je ne sais pas que je n'aurai plus jamais dix-sept ans, je ne sais pas que la jeunesse, ça ne dure pas, que ça n'est qu'un instant, que ça disparaît et quand on s'en rend compte il est trop tard, c'est fini, elle s'est volatilisée, on l'a perdue, certains autour de moi le pressentent et le disent pourtant, les adultes le répètent, mais je ne les écoute pas, leurs paroles roulent sur moi, ne s'accrochent pas, de l'eau sur les plumes d'un canard, je suis un idiot, un idiot insouciant.
Nous ne sommes plus ce que nous avons été. Le temps a passé, la vie nous a roulé dessus, elle nous a modifiés, transformés. Nous ne nous reconnaîtrons pas. Peu importe que l'apparence ait été préservée, c'est le fond de ce que nous sommes qui n'a plus rien à voir.