Livre lu dans le cadre de la Masse critique Babelio de Novembre 2016
Merci à Babélio et In Octavo éditions pour l'envoi de cet exemplaire.
Ce qui m'a attiré vers ce livre dans la Masse Critique Babélio de Septembre 2016 c'est la citation mise en quatrième de couverture de cet ouvrage, que j'ai appréciée parce que je trouvais pertinente l'idée de comparer la vie a un parcours en train. Le titre aussi m'a accroché car il annoncait quelque chose de positif.
4eme de Couverture :
Courir, toujours courir. Courir après l'argent, courir après l'inspiration, courir après le succès... Matéo, producteur de cinéma est un homme pressé. Il ne lui reste que six jours pour peaufiner le scénario qui convaincra ses partenaires américains : l'histoire de Clarisse, une jeune éditrice, peu à peu envoûtée par le mystérieux auteur du dernier roman publié par sa maison.
Mon avis :
Alors voila... Certes le pitch de quatrième de couverture est très court. Oui, il résume la trame du livre mais n'est pas tout a fait évocateur du contenu de l'ouvrage. Certes il ne lui reste que quelques jours pour peaufiner le scénario de son film mais ce que l'on ne dit pas c'est qu'il va être mélé en parallèle a une affaire de meurtres, perpétrés par "Le gang des poissons rouges", sur des monuments aux morts.
Il va faire la rencontre étrange d'une personne.... qui va se révéler être un petit peu son ange gardien
Il y'a un parallèle que je n'ai pas tout a fait saisi avec Peter Pan... (ce livre n'en serait-il pas largement inspirée - réécriture or not réécriture- j'avoue ne pas m'être penché plus en avant sur la question
Une histoire entre deux mondes, Un inspecteur de Police caricature parfaite dans son langage du célebre inspecteur Columbo incarné a la télévision. (dans le genre "ma femme ceci ma femme cela"....) Bref.... Le livre est quand meme nourri de jolies phrases mais le fil a mes yeux en est quelque peut difficile a suivre... ce qui donne a l'histoire ce gout un peu amer... mitigé... J'ai du a mon avis rater quelque chose, mais bon, tous les livres ne peuvent pas plaire a tout le monde, malgré de bonnes intentions reconnues au départ et de jolis extraits sur l'idée de s'accomplir au delà des apparences que peut revêtir la vie. Toujours croire en ses rêves car leur pouvoir est plus fort que tout.. Voila ce que j'en pense, pardonnez le coté peut-être un peu fouillis de ma chronique. J'ai toutefois été heureux de découvrir cet ouvrage et par la même occasion les éditions In Octavo et que je remercie encore ainsi que les équipes de Babélio pour l'envoi de cet ouvrage de 210 pages lu dans le cadre de ma quatrième participation a l'opération Masse Critique
Cliquez ici pour vous rendre sur le site de In Octavo Editions
Citations :
"... La mort c'est tragique. Vous êtes peut-être dans une phase tragique. On nait, on meurt. La vie c'est comme un parcours en train. Un jour on monte dedans, on ne sait pas pourquoi. Un autre jour on en descend et on ne sait toujours pas pourquoi. mais â ce moment la, c'est fini. Trop tard pour réagir"
Oui, La Police arrive toujours comme cela, a l’improviste, en tout cas quand on ne l’appelle pas. Et bien sur, en ce cas elle dérange. A l’inverse quand on l’appelle, c’est toujours trop tard qu’elle arrive car tout est forcément déjà dérangé. Pour notre réputation, ca c’est un vrai souci.
On tourne car tout est courbe. La courbe du monde, la courbe de nos corps, la courbe de nos vies. L'horreur c'est la ligne droite, prévisible, froide, banale. La courbe c'est la vie. Tous, on cherche la ligne droite. Celle du plus court chemin. Mais on se trompe. La courbe c'est le passage. C'est le détour qui est intéressant. Plus personne ne fait de détour. Les gens foncent, et dans la ligne droite se cognent contre eux-mêmes. Ce n'est que dans le détour que l'on trouve sa vérité.
Se battre, c’est accepter d’etre enfermé dans une dualité. Se battre veut dire gagner mais aussi perdre. La vie n’est-elle pas beaucoup plus simple ? Aimer, faire attention a l’autre, remercier pour ce que l’on reçoit, suivre ses désirs avec son cœur.
L’erreur la plus banale est l’erreur d’amour. On croit que l’on aime, on veut etre aimé, on se marie, et là, on découvre l’autre. Et bien sur, il n’est pas du tout comme on l’imaginait. Ou est la faute, se tromper sur l’autre ou se tromper sur soi même ?
La nature du monde est d’être imparfaite. Les erreurs sont le grain de sable qui autorise l’imprévu. Sans les erreurs, il n’y aurait plus de vie, plus de romantisme, plus de suspens.
Les gens sont idiots d’aller voir un psy. Le psy il fait de l’archéologie mentale, il cherche le coupable, et le coupable , celui qui a fait le coup, c’est, pour eux, toujours l’inconscient. Facile, le coup de l’inconscient. Que veux-tu répondre à cela ? Rien, Merci docteur, je vous dois combien ?
Apprendre te donne une clef. Quand tu as la clef, tu es libre pour voler vers une autre étape.
Bande son :
Luz Casal - Piensa en mi
Bonne journée
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