Bonjour a tous !!! Après 5 mois d'écoute, le jury composé de 20 blogueurs, dont je fais partie cette année, a arrêté son choix sur 5 livres audio parmi les 10 soumis à leurs votes. Voici les 5 finalistes de l'édition 2018 du Prix Audiolib :
J'ai été très heureux, cette année encore, de faire partie de ce jury et remercie toute l'équipe d'Audiolib pour toute la confiance accordée durant plus de deux ans. Malgré un emploi du temps très chargé ces derniers mois, j'ai déjà hâte d'être a l'an prochain pour découvrir et vous faire découvrir d'autres auteurs, d'autres lecteurs et d'autres surprises.
Avec beaucoup de retard je vous l'accorde et je m'en excuse d'avance auprès de l'équipe d'Audiolib.
J'assume l'entiere responsabilité de ce retard du a une mauvaise gestion du temps ....
Les excuses étant faites, nous allons passer a mon classement définitif concernant les 10 titres de ce prix audiolib 2018....
Rappel : Nous avons écouté au cours de l'année 10 titres présélectionnés par l'équipe d'Audiolib.
La consigne pour chacun des blogueurs est de classer les écoutes de la dixième à la première (ou de la première a la dixième) en mettant en dixième position le livre que nous avons le moins aimé, jusqu'à la première, avec le livre que l'on a le plus aimé au court de nos écoutes, et que l'on plébiscite...
De la sort un classement de 5 livres audio issu de la fusion des classements des 20 bloggers. Ce classement de 5 titres sera soumis à l'appréciation du public et des internautes.
Ce classement vous sera dévoilé aux environs du 17 Juin prochain.
Pour faire durer le suspens, je vous présente mon classement final de la dixième à la première position. (Cliquez sur les images des livres audio pour accéder aux chroniques correspondantes :
10 - La vie secrète des arbres de Peter WOHLLEBEN lu par Thibault de Montalembert
9 : Jean-Baptiste ANDREA - Ma reine lu par Guillaume JACQUEMONT
3 : Colson Whitehead - Underground Railroad 2 : Philippe BESSON - arrete avec tes mensonges 1 : Fred Vargas - Quand sort la recluse
Et maintenant :
Aux environs du 13 Juin prochain, seront dévoilés les 5 titres finalistes que les internautes devront départager pour élire Un et un seul livre audio .
Au mois d'Octobre nous connaitrons le lauréat de cette édition qui succèdera à Gael Faye qui a obtenu le prix Audiolib l'année dernière avec Petit Pays.
Suspense...
On se retrouve très vite pour connaitre les 5 livres sélectionnés pour la dernière étape de ce prix.
Prix Pulitzer Roman etranger préféré des libraires palmares livres hebdo rentrée littéraire 2015
Livre audio écouté
dans le cadre du Prix Audiolib 2018
Pourquoi j'ai choisi ce livre :
J'ai recu ce livre audio dans le cadre de ma participation, cette année encore, au jury pour le Prix Audiolib 2018.
4eme de Couverture : Cora, seize ans, est esclave sur une plantation de coton dans la Géorgie d’avant la guerre de Sécession. Abandonnée par sa mère lorsqu’elle était enfant, elle survit tant bien que mal à la violence de sa condition. Lorsque Caesar, un esclave récemment arrivé de Virginie, lui propose de s’enfuir, elle accepte et tente, au péril de sa vie, de gagner avec lui les États libres du Nord. De la Caroline du Sud à l’Indiana en passant par le Tennessee, Cora va vivre une incroyable odyssée. Traquée comme une bête par un impitoyable chasseur d’esclaves qui l’oblige à fuir, sans cesse, elle fera tout pour conquérir sa liberté. L’une des prouesses de Colson Whitehead est de matérialiser l’« Underground Railroad », le célèbre réseau clandestin d’aide aux esclaves en fuite qui devient ici une véritable voie ferrée souterraine, pour explorer, avec une originalité et une maîtrise époustouflantes, les fondements et la mécanique du racisme. À la fois récit d’un combat poignant et réflexion saisissante sur la lecture de l’Histoire, ce roman est une oeuvre politique aujourd’hui plus que jamais nécessaire.
Mon avis :
Underground Railroad, a fait grand bruit lors de sa sortie papier et très franchement, cela m'a fait peur. J'ai pensé que l'ouvrage n'était pas pour moi. Puis il s'est installé, et a obtenu de nombreux prix. Son arrivée chez Audiolib et plus particulièrement sa nomination dans le cadre du prix audiolib 2018 m'ont bousculé.... c'est toujours un réel plaisir de bousculer sa zone de confort, même lorsqu'on ne s'y attend pas, qu'on se considère comme pas intéréssés par une oeuvre, c'est comme si on me disait "Mais, tu passes a coté de quelque chose !" et à juste titre. Je suis passé a coté de quelque chose. Le livre a obtenu de nombreux prix et son portage en livre audio par Aissa MAIGA est une vraie réussite... vraiment... On met le CD dans le lecteur et.... on ne le lache plus jusqu'a la fin.... Voila... y'a pas a dire grand chose... y'a des livres qui ne nous parlent pas dès les premiers moments de leur sortie... il suffit d'une voix, de quelque choses de difficilement explicable, peut être d'une sensibilité particulière pour que le livre (sous la forme audio dans ce cas la), se révèle, révèle son secret, et vienne se placer plutot en haut dans mon classement final pour ce prix audiolib 2018, et vienne même se poser en coup de coeur sans trop se poser de questionsgrace à l'interprétation de Aïssa MAIGA.
Je remercie Pauline et toute l'équipe d'Audiolib pour l'envoi de ce livre audio et m'excuse pour le délai lamentable de retard dans mes chroniques.
Pourquoi j'ai choisi ce livre : J'ai recu ce livre audio dans le cadre de ma participation, cette année encore, au jury pour le Prix Audiolib 2018. Bien que la lecture de ce style de livres, ne soit pas dans mes habitudes, j'ai été heureux de pouvoir découvrir cette auteure et cet ouvrage.
4eme de Couverture :
Cornouailles, une ferme isolée au sommet d'une falaise. Battus par les vents de la lande et les embruns, ses murs abritent depuis trois générations une femille... et ses secrets.
1939. Will et Alice trouvent refuge auprès de Maggie, la fille du fermier. Ils vivent une enfance protégée des ravages de la g uerre. Jusqu'àà cet été 1943 qui bouleverse leur destin.
Eté 2014 : La jeune Lucy, trompée par son mari, rejoint la ferme de sa grand-mère Maggie. Mais rien ne l'a préparée à ce qu'elle va y découvrir.
Deux étés, séparés par un drame inavouable. Peut-on tout réparer soixante-dix ans plus tard ?
Après le succès de La meilleure d'entre nous, Sarah Vaughan revient avec un roman vibran, qui a tout pour séduire les lecteurs de L'ile des oubliés, d'Une vie entre deux océans et de La Maison des hautes falaises.
Mon avis : Et celui-ci sera très court.... Bien que "La ferme du bout du monde" de Sarah VAUGHAN n'est pas mon style habituel de lecture, il n'en demeure pas moins que ce livre qui a démarré discrètement, et à tout de même conquis plus de 100 000 lecteurs est une invitation au voyage, qu'il permet de passer un bon moment, de se détacher du quotidien et de se détendre. Ces dernières semaines, je n'en attendais pas moins... On peut reprocher toutefois des longueurs dans l'écriture mais j'ai beaucoup aimé les alternances d'époqu. et on passe un moment agréable a l'écoute de cette version audio lue par la comédienne Julie POUILLON.
Merci encore a Pauline et toute l'équipe d'Audiolib pour l'envoi de cet ouvrage, et mille excuses et pardons pour les retards de publication des chroniques.
Citations : (...), la ferme est plus isolée et impitoyable que jamais. Car au pied de ses falaises et de ce promontoire il n'y a rien que l'Atlantique bleu pétrole... Puis l'Amérique, inconnue et invisible. Alors , elle est une ferme du bout du monde. Le genre de lieu où les règles habituelles peuvent être infléchies, rien qu'un peu, et où les secrets demeurent enfouis. Qui pourrait bien les répéter ? Et qui pourrait bien les entendre ? Cette maison est comme un aimant, elle ramène à elle ceux qui s’en éloignent trop.
Pourquoi j'ai choisi ce livre :
Bakhita a fait très grand bruit dès de sa sortie en librairie en Aout 2017.
Je me méfie toujours un peu des buzz littéraires quand ils sont importants. Je fais partie de ceux qui préfèrent laisser tranquillement le livre s'installer, faire son petit bonhomme de chemin et le lire ensuite. Du coup, je ne me le suis pas procuré, par "peur". Pour avoir vu en librairie ce petit pavé à plusieurs reprises... c'est plus la crainte que le sujet ne me plaise pas qu'autre chose qui m'a un peu freiné. Et puis, inévitablement, Audiolib est passé par la en proposant non seulement une version audio de ce roman, mais qui plus est une version, "lue par l'auteur." Donc double sentiment : A la fois la surprise de cette publication doublée d'une certaine crainte...
Présentation du livre par son auteure :
4eme de Couverture :
Elle a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l'esclavage. rachetée à l'adolescence par le consul d'Italie, elle découvre un pays d'inégalités, de pauvreté et d'exclusion.
Affranchie ) la suite d'un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.
Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte. Avec une rare puissance d'évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d'âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu'elle soit razziée.
Mon avis :
J'expliquais dans mon introduction, que j'étais assailli par une crainte a l'écoute de cet ouvrage, même deux : La peur que l'histoire ne me plaise pas mais également la crainte liée au choix de faire lire un livre par son auteur. Plus d'une fois, et encore cette année dans le cadre du prix, j'ai émis l'idée, et je pense que je ne suis pas le seul membre du jury a le penser... qu'oser cela est a double tranchant... soit c'est bien, soit c'est plutot "Casse gueule" pour dire les choses comme elles sont. En clair, l'exercice est très difficile.... Je me souviens d'une écoute de "Boussole" par Mathias ENARD qui m'avait laissé perplexe. Et dans le cas de ce roman, on ne peut pas dire que la version audio lue par Véronique OLMI soit une grande réussite... C'est fort dommage.... En effet, j'ai noté à plusieurs reprises des cassures de ton dans la diction du texte, et une voix semblant chevrotante par moments. Je suis allée au bout de mon écoute malgré tout, avec quelques pauses et le sentiments que ces défautes s'estompaient au fil du roman... (vous voyez, y'a pas que du négatif hein !). Bakhita est un roman historique, bourré de qualités malgré cela, le texte est fort, beau, interessant et j'avoue qu'en pensant a la vie chaotique et au combat de cette femme qui, captive, puis esclave devant fuir a travers le monde va devenir une sainte, j'ai bien fait de continuer ma lecture jusqu'au bout tant véronique OLMI s'est inspirée de cette histoire réelle, et ca c'est un véritable point fort du roman avec beaucoup d'empathie et de justesse, les descriptions, les narrations sont malgré tout magnifiques et je suis pret a en oublier l'aspect vocal de ma lecture tant j'ai été touché par cette histoire et par ce texte, qui a certains moments, avait des allures de film.
C'est pas pour rien si au cours de mes recherches et de mes balades, j'ai trouvé un film au sujet de cette Sainte.... film que je n'ai pas encore regardé mais dont je vous posterai la bande annonce.
Du coup, comme malgré tout j'ai été séduit... et je me dis que... ce livre, il a tout de même sa place, c'est un livre de 2017 a ne pas manquer.... même si sa version audio peut ne pas plaire... je me dis, qu'il a tout de même ses chances de continuer sa course dans le cadre du prix.
Si vous ne l'avez pas encore découvert, découvrez le sans attendre... faites vous votre idée, en audio comme en livre papier. Mais c'est un livre a ne pas manquer ! Peut etre pas un coup de coeur pour cette version audio mais je me dis qu'il a tout de même une place dans mon top 5... et je suis pret, malgré tout a le sauver car c'est un livre fort de cette année 2017/2018.
Merci encore a Pauline et toute l'équipe d'Audiolib pour l'envoi de cet ouvrage et mille pardons pour les retards de chroniques....
Bon courage a Bakhita !!! je suis persuadé que malgré tout il y'a quelque chose a en retirer...
Citations : Elle se tait et elle sourit. Elle attend. Elle sait très bien attendre. Elle a eu tant de maîtres, elle a reçu tant d'ordres fous, elle sait que se taire est souvent la plus prudente des attitudes. Son nom, elle ne l'a jamais retrouvé. Elle n'a jamais su comment elle s'appelait. Mais le plus important n'est pas là. Car qui elle était, enfant, quand elle portait le nom donné par son père, elle ne l'a pas oublié....Cette enfant, qui aurait du mourir dans l'esclavage a survécu, cette enfant était et reste ce que personne jamais n'a réussi à lui prendre... Elle voudrait leur dire comme la vie est rapide, ce n'est qu'une flèche brûlante et fine, la vie est un seul rassemblement, furieux et miraculeux, on vit on aime et on perd ceux que l'on aime, alors on aime à nouveau et c'est toujours la même personne que l'on cherche à travers toutes les autres. Il n'y a qu'un seul amour. Elle ne sait pas comment elle s'appelle.Elle ne sait pas en quelle langue sont ses rêves. Elle se souvient de mots en arabe ,en turc,en italien ,et elle parle quelques dialectes.Plusieurs viennent du Soudan et un autre de Vėnėtie. Les gens disent《 Un mélange 》 .Elle parle un mélange et on la comprend mal.On doit tout redire avec d'autres mots.Qu'elle ne connaît pas. Mais cette envie de vivre qui la saisit là, dans cette captivité où elle est moins considérée qu'un âne, est comme une promesse qu'elle se fait : elle veut vivre. Cette pensée est à elle. Personne ne peut la lui prendre. Bakhita comprend qu'on peut tout perdre, sa langue, son village, sa liberté. Mais pas ce que l'on s'est donné. On ne perd pas sa mère. Jamais. C'est un amour aussi fort que la beauté du monde, c'est la beauté du monde.
La vie était un carnaval aux masques trompeurs, à la joie factice, une fête susceptible de si vite s’interrompre.
Ressources La grande Librairie
52 Minutes avec Véronique OLMI
Entrée libre - France 5
Bande annonce du film Bakhita Ce film date de 2009 Bonne journée !
Pourquoi j'ai choisi ce livre :
J'ai "choisi ce livre", ou pas ... disons qu'avant d'être séléctionné par Audiolib dans le cadre du prix cette année, j'avais remarqué sa sortie en format papier, et, très honnettement, je m'étais flanqué d'un "Oui... A l'occasion"... Et puis, alors que je n'ai ni vu arriver les multiples distinctions que ce livre à reçues : Prix du premier Roman, Prix Fémina des lycéens, puis Prix "Envoyé par la poste", voila qu'Audiollb, que je remercie encore pour l'envoi le glisse subrepticement dans la selection de livres audio en lice pour le prix Audiolib 2018.... et la, hop, je me suis dit "L'occasion fait le larron, En avant pour Ma Reine"
Je remercie Pauline ainsi que toute l'équipe d'Audiolib pour l'envoi de cet ouvrage et m'excuse encore 1000 fois pour le retard dans les chroniques...
4eme de Couverture
Vallée de l'Asse. Provence. Été 1965. Il vit dans une station-service avec ses vieux parents. Les voitures qui passent sont rares. Shell ne va plus à l'école. Il est différent. un jour, il décide de partir. Pour aller à la guerre et prouver qu'il est un homme. Mais sur le plateau qui surplombe la vallée, nulle guerre ne sévit. Seuls se déploient le silence et les odeurs du maquis. Et une fille comme un souffle, qui apparaît devant lui. Avec elle, tout s'invente et l'impossible devient vrai. Il lui obéit comme on se jettte du haut d'une falaise. Par amour. Par jeu. Et désir d'absolu.
Ma reine est une ode à la liberté, à l'imaginaire, à la différence. Jean-Baptiste Andrea y campe des personnages cabossées, ou plutot des êtres en parfaite harmonie avec un monde où les valeurs sont inversées, et signe un conte initiatique tendre et fulgurant.
Présentation du livre par son auteur :
Mon avis :
Entre "Ma reine" et moi, ca n'a pas été le grand amour, disons le clairement.
aussi bien au niveau du texte que de la narration dans le cadre du livre audio que j'ai écouté et abandonnée apres.... 1h15...
Ok le pitch de 4eme de couverture promet une ode a la liberté, à la différénce et à l'imaginaire..."
Ne nous y méprenons pas, Ma reine est un premier roman.... il y'a des premiers romans qui marquent et d'autres qui laissent le lecteur, l'auditeur perplexe.
OK Shell est un garcon différent des autres qui "fugue" pour prouver à sa famille, et surtout à lui même qu'il veut et sait s'en sortir dans la vie ... très bien ... De la, il quitte son chez lui et va rencontrer une demoiselle, de qui il va etre a la merci (tomber amoureux ?), et ils vont vivre des p'tites aventures.... Nous sommes en Provence.... et étrangement, rien que l'idée qu'un jeune garçon avec un handicap soit à la merci d'une jeune demoiselle... dans ce qu'on appelle le jeu du "chevalier et de la reine", me fait froid dans le dos. Deuxième chose, nous sommes en Provence, et en Provence, quelqu'un, du nom de Marcel Pagnol a évoqué cette idée, dans "Le temps des secrets", Voir le film "Le chateau de ma mêre de Yves Robert en 1991 pour ce qui est des relations entre le jeune Marcel et la petite Isabelle.... qui ... jouent à ce jeu la, ou si ce n'est pas le cas, un jeu s'en approchant.... dabgrereusement....
De la, je n'ai cessé, malgré ma lecture d'avoir cette image en tête d'utiliser, outre peut etre un jeu et des faits véridiques chez Pagnol, un ressort romanesque ou l'auteur tire des ficelles à partir de quelque choses qu'il a lui même peut-être vu, ou lu, et voulu exploiter différemment.
Sauf que la ssauce n'a pas prise.... en tout cas pour moi. Hélas !
Deuxième point, que j'avais hélas déja évoqué dans un post.... j'ai horreur que l'on infantilise, a l'écrit comme a l'oral, les relations entre un enfant et un autre dans un livre comme dans un livre audio.
Pourquoi parce que deux enfants ou plutot deux adolescents parlent doit on user un langage plutot qu'un autre? Pourquoi lorsqu'un comédien fait parler des adolescents, il est obligé de leur donner un ton .... abetissant, je trouve cela moralement déplacé... On dit souvent que l'adolescence est peut etre considéré comme l'âge bête, ce n'est pas une raison pour le marquer encore plus dans une lecture a voix haute... d'autant que l'adolescence est bien la periode entre l'enfance et l'age adulte, il se peut quelque fois, et il ne faut pas le négliger, que les ados puissent nous en apprendre plus sur nous mêmes que nous l'imaginons. Si possible sans niaiserie enfantine, vocale ou écrite de la part des auteurs ce serait le top.
Du coup, du fait de ces deux points la, j'avoue que je suis resté un peu sur ma faim avec ce roman et apres 1h15 d'écoute (sur 4 h c'est beaucoup...) je n'y ai pas ressenti l'engouement suscité par l'obtention de ces deux prix... peut être que j'ai eu tort de ne pas persévérer... mais je trouvais, a cause du parallele fait plus haut que c'était suffisant.... autossuffisant.
Dommage !
Je ne doute pas que ce premier roman ait séduit bon nombre de lecteurs et de jurys, hélas je suis passé a coté. Désolé
Se procurer ce livre audio chez notre partenaire Audiolib Citations : Je n'arrive pas à compter et quand je veux écrire, toutes les lettres se mélangent dans ma tête, s'emberlificotent dans mon bras et sortent comme un nid de spaghetti au bout de ma plume. Parce que je n’étais pas tout à fait comme tout le monde, les gens n’imaginaient pas que je pouvais être drôle et faire des blagues.
Dès qu'il avait refermé la porte, j'étais allé écouter, j'avais appris à la maison que c'était comme ça qu'on entendait les choses les plus intéressantes, les gens parlaient mieux derrière les portes.
Mais j'avais une reine, je savais déjà que je ferais tout pour elle, pas parce que j'avais juré mais parce que j'en avais envie, et j'ai pensé que c'était peut-être ça, être un héros: faire des choses qu'on n'est pas obligé de faire.
Les filles, ça jacasse, ça trahit à tour de bras, on ne peut jamais leur faire confiance.
Pourquoi j'ai choisi ce livre : J'ai recu ce livre dans le cadre du Partenariat Audiolib et du Prix Audiolib 2018. 4eme de Couverture
"Venge nous de la mine", avait écrit mon père. Ses derniers mots. Et je le lui ai promis, poings levés au ciel apr-s sa disparition brutale. J'allais venger mon frère, mort en ouvrier. Venger mon père, parti en paysan. Venger ma mère, esseulée à jamais. J'allais punir les Houillères et tous ces salauds qui n'avaient jamais payé poour leurs crimes.
Mon avis
Eh bien je pense que concernant ce titre mon avis sera très court. J'ai beaucoup de mal a entrer dans l'oeuvre de Sorj Chalandon, depuis "Profession du père", qui fut ma première lecture papier de cet auteur et qui fut soldée par un abandon, je crois d'ailleurs n'en avoir meme pas parlé sur le blog... on dirait que la rime s'est produite "Chalandon / Abandon" cette fois-ci encore, malgré la prestation du comédien Stéphane BOUCHER, et les deux heures d'écoute éffectuées, je suis vraiment désolé mais, je pense que ces ouvrages ne sont tout simplement pas pour moi.
Je remercie toutefois Pauline du Service Presse Audiolib pour l'envoi de cet ouvrage et m'excuse à nouveau du retard de publication de ces chroniques
Se procurer ce livre audio chez notre partenaire Audiolib Extrait : Je n’avais pas honte. Moi aussi, j’étais un ouvrier. Pour toujours. Paris ne changerait rien, je le savais. Mais il fallait que je quitte le bassin. Je ne voulais pas d’un horizon de terrils. De l’air âcre des cheminées. Je ne pouvais plus passer devant les grilles de la mine, croiser les gars sur leurs mobylettes. Baisser les yeux face aux survivants. Entendre le souffle des chevalements que seul mon Jojo avait le droit d’imiter. J’étais épuisé des hommes à gueules de charbon. Je ne supportais plus de voir leurs mains balafrées, entaillées, leurs peaux criblées à vie d’échardes noires. Les regards harassés me faisaient de la peine. Même le dimanche, même nettoyés dix fois, les cous, les fronts, les oreilles racontaient la poussière de la fosse. Et mon frère disparu.